Notre taxi nous a déposés peu avant 13 h à l’aéroport, et la longue attente commence après l’enregistrement de nos bagages. Comme d’habitude, nous devons être à l’aéroport 3 heures avant le décollage prévu à 16 h. Lorsque nous avons réservé nos billets, nous avons pu retenir nos places, nous sommes à l’avant des ailes. Nous pourrons donc assez bien voir le paysage avant que la nuit arrive et après le lever du soleil car notre vol de 13 heures sera en grande partie de nuit.
Après avoir fureté dans les boutiques de l’aéroport, nous passons les contrôles et nous installons en salle d’embarquement vers 14 h. L’avion de la compagnie Air-Austral est en préparation. La queue bleue aux initiales de la compagnie «AA» et le corps de notre Boeing 777 avec «La réunion, patrimoine mondial de l’Unesco» nous indique que cet avion est le nôtre.
Juste après le décollage nous voyons un peu le paysage puis sommes rapidement au-dessus des nuages. Une caméra dans la cabine de pilotage nous permet de voir le décollage comme si on était pilote. Après à peine 1 h de vol, nous nous posons à Bordeaux. Il fait gris et 12°C, les routes sont trempées. Nous redécollons plus d’une heure après sous une pluie battante.
Les hôtesses passent nous remettre une pochette de voyage contenant une brosse à dents, des bouchons d’oreille, des écouteurs et des chaussettes puis elles repassent pour servir le dîner. Après avoir enfilé nos chaussettes et lu un peu le journal de la Réunion (gros journal de 60 pages agrafés), nous commençons notre dîner : saumon fumé, filet de poulet à l’estragon avec du riz et une mousse au coco en dessert. C’est délicieux. Il est 19 h 40 à Paris, 22 h 40 à la Réunion, nous calons nos montres sur notre nouveau fuseau horaire et nous apprêtons pour la nuit à l’aide de l’oreiller et de la couverture en ayant pris soin de nous être bien couverts, veste et buff…
On va essayer de bien dormir pour être en forme demain…