Salle d'embarquement de l'aéroport international
Salle d'embarquement de l'aéroport international

Pura Vida

De retour du Costa Rica où nous avons passé presque trois semaines et parcouru 1688 km à sillonner le pays, nous revenons avec l’impression que l’écologie du pays n’est qu’à son commencement et qu’il y a beaucoup de progrès à faire. La France est plus en avance sur certaines choses…

Écologie

Au Costa Rica, on voit partout dans les hébergements des petites affiches indiquant que pour des raisons d’économie, il faut éteindre la lumière en quittant la pièce, ne pas consommer trop d’eau, trier les déchets… Tous les logements où nous avons séjourné ont une lumière pas très puissante, on est souvent dans la pénombre, obligé de sortir la lampe frontale pour voir le contenu de la valise.

Salle d'embarquement de l'aéroport international
Salle d’embarquement de l’aéroport international

En ce qui concerne l’eau, il y a souvent absence d’eau chaude au lavabo et quelque fois nous avons dû prendre des douches froides. Quand il y a de l’eau chaude à la douche, il faut faire couler longtemps pour qu’elle soit chaude. Ou alors, il y a un système avec un seul bouton, si on ouvre peu le robinet, l’eau est brûlante et si on ouvre plus, l’eau est moins chaude. On n’a pas compris où était l’économie d’eau, d’autant plus que nous avons eu besoin de laver du linge pendant notre séjour et les lavabos n’ont pas de bonde, on ne peut pas remplir un lavabo d’eau.

San José vu d'avion la nuit
San José vu d’avion la nuit

Les Ticos

Les ticos -comme se nomment les costariciens- sont charmants, mais nous n’avons eu que rarement l’occasion de discuter avec eux à part les logements chez l’habitant, à la Finca Diklä et un très bon séjour dans la réserve indienne des Borucas. Tous les autres hôtels et lodges n’hébergeaient que des touristes étrangers dont beaucoup d’américains et anglais et quelques français.

Le tourisme

Le tourisme est très développé au Costa Rica et très bien organisé. Tous les ticos sont bilingues espagnol/anglais, ce qui nous a bien aidé, étant donné qu’aucun de nous ne parle couramment espagnol. Après trois semaines en ayant quelques notions d’espagnol, j’arrive à commander mon repas, et à demander mon chemin. Je comprends un peu ce que l’on me dit. Promis, j’apprends l’espagnol pour pouvoir retourner en Amérique latine.

Les costariciens sont réputés pour leur joie de vivre et se disent «Pura Vida» (la vie pure) en croisant quelqu’un après un bonjour. D’ailleurs, ils sont dans le trio de tête des pays avec la plus grande longévité de vie. Il vivent avec ce qu’ils ont, profitent de ce que la Nature leur offre pour le partager avec les autres.

Ils cultivent des bananes, du chocolat, du café et leur joie de vivre.

Hasta Luego !