Après une nuit étoilée, le froid est bien vif au lever du jour : -6 degrés. Mais quel magnifique temps ! La Dent Parrachée se pare de reflets dorés sous les premiers rayons du soleil.

Nous prenons la navette en direction de Val Cenis-Lanslebourg pour emprunter le télésiège qui nous mènera, en raquettes, jusqu’au col du Mont Cenis, puis au lac du même nom.
À notre arrivée, une file d’attente s’est déjà formée au télésiège de la Ramasse. La montée est glaciale : le télésiège reste à l’ombre, et un léger vent accentue la sensation de froid. Heureusement, nous retrouvons le soleil en arrivant au sommet.
J’ai du mal à chausser mes raquettes : les lanières ont gelé pendant la montée en télésiège. Je parviens à fixer le talon, mais impossible de serrer les sangles sur l’avant du pied. Après quelques efforts, je réussis tant bien que mal à attacher mes raquettes et nous démarrons notre marche en empruntons la route d’été, transformée en piste enneigée pour l’hiver.




Le col
Au col du Mont Cenis, perché à 2083 m d’altitude, nous apercevons la bonimenteuse du restaurant du Col, occupée à raconter ses histoires.

Le lac
Nous poursuivons notre marche en raquettes jusqu’à apercevoir le lac du Mont Cenis. Impossible d’aller plus loin : la route enneigée est impraticable à cause des risques d’avalanches.

Nous faisons notre pause pique-nique en surplomb du lac, le long de la route, adossées au rail de sécurité. Sous le soleil de midi, la chaleur devient agréable, et d’autres randonneurs viennent s’installer au même endroit pour déjeuner.

Les chiens de traineaux
Sur le chemin du retour vers le télésiège, nous croisons un attelage de chiens de traîneau emmenant des touristes à travers les vastes étendues enneigées.

