À mon réveil, une brume épaisse est présente, mais le temps est beau et il fait agréablement chaud. Je reprends le chemin pour remonter le long de l’Aber Benoît vers son estuaire en passant par la vallée des Moulins puis j’atteins Saint-Pabu, charmante petite ville sur les bords de l’Aber avec sa magnifique plage et son eau d’un bleu azur.
Depuis l’estuaire de l’Aber Benoît, en me retournant, j’aperçois les dunes et la magnifique plage de Sainte-Marguerite avec ses eaux turquoise et le phare de l’île Vierge qui est de plus en plus loin. Devant moi, s’étendent de longs rubans de sable fin et blanc et des eaux turquoise !
Des plages de sable blanc et des eaux turquoise à perte de vue
Je m’arrête sur un belvédère avec un beau point de vue pour admirer le paysage qui m’entoure puis je fais la pause pique-nique sur un banc devant la plage des Trois Moutons face au rocher de Koulouarn.
Le Rocher du Lièvre (Roc’hel a C’had) offre une vue magnifique sur l’ensemble des dunes, du littoral du site de Kerlouarn.
L’allée couverte du Ribl
Le sentier traverse à nouveau des dunes de sable très fin, ce qui ralentit la progression et fatigue plus rapidement que si l’on marchait sur du macadam ou de la terre ferme. Je sors du chemin pour aller voir à quelques mètres, l’allée couverte du Ribl aussi appelé Pont-Ar-Bleiz. Datant d’environ 3000 ans, son nom vient d’un ancien cours d’eau, en partie recouvert par les dunes, qui séparait les communes de Lampaul-Ploudalmézeau de Saint-Pabu.
Je longe toujours de très belles plages avec des eaux turquoise dont la plage des Trois Moutons : long ruban bleu. Certains surfeurs glissent sur les vagues tandis que d’autres s’adonnent au wingfoil (debout sur une planche, ils tiennent une aile à la main qu’ils positionnent dans le vent, propulsant leur planche à foil hors de l’eau)..
Après avoir passé le rocher du Serpent, qui divise la plage en deux et ravit les enfants qui escaladent ce gros rocher, je me retrouve enfin sur un sol ferme. Cela soulage mes pieds, car j’ai marché pendant des heures à travers des dunes de sable.
Portsall et l’Amoco Cadiz
J’arrive à Portsall où je découvre son petit port de pêche avant d’aller voir l’ancre de l’Amoco Cadiz.
En effet, c’est à Portsall qu’en mars 1978, va s’échouer le pétrolier Amoco Cadiz, provoquant la plus grande marée noire alors jamais connue au monde. Une exposition dans le port de Portsall retrace l’histoire de ce naufrage. L’épave est immergée à 4 kilomètres des côtes et l’ancre est exposée dans la port.