Cette nuit, nous sommes passés à l’heure d’été et c’est dur de se lever alors qu’il fait nuit noire ce matin à cause de ce changement. Au lever du jour, il fait bien frais et nous partons chaudement vêtus avec le bonnet, les gants et la veste.
Nous passons au pied d’une petite chapelle isolée au milieu d’une prairie et dédiée aux marins et au saint protecteur de Venise.
Nous admirons les lumières du soleil levant sur les falaises de Plouha depuis la pointe du Bec de Vir.
Les falaises de la célèbre chanson de Théodore Botrel « La Paimpolaise » sont effectivement situées à quelques kilomètres de la ville de Paimpol. Il s’agit des falaises de Plouha, les plus hautes falaises de Bretagne qui surplombent la mer de plus de 100 mètres.
A partir de la plage du Palus, le GR34 est entrecoupé par une succession d’escaliers avec plusieurs dizaines de marche à descendre ou à monter. Au total, nous cumulons un dénivelé de 600 mètres sur cette étape. Après la Pointe de Plouha, nous avons passé la majeure partie des falaises de Plouha et découvrons peu de temps après le mouillage de Gwin Zegal. C’est une plage pittoresque parsemée de pieux de troncs d’arbre émergeant de l’eau. Ce type de mouillage date du 5e siècle et Gwin Zegal est le dernier en son genre. Ce mouillage est encore utilisé actuellement par des bateaux amarrés grâce à des cordes ou chaines.
L’effort de cette étape avec ses nombreuses marches est récompensé par de très beaux paysages qui par ce beau temps chaud nous font oublier les difficultés et la fatigue.
Nous faisons la pause pique-nique sur un banc en pierre au milieu des falaises et en surplomb de la mer.
Face à la plage Bonaparte, une pittoresque petite maison isolée constitue un attrait touristique car elle est seule sur des centaines de mètres à la ronde.
Peu après la pointe de la Tour, nous quittons le GR34 pour rejoindre notre hébergement à Lanloup.