Les gorges de la Dordogne depuis le roc du Busatier
Les gorges de la Dordogne depuis le roc du Busatier

Les gorges de la Dordogne

Le soleil est plus généreux aujourd’hui, et les températures montent doucement. Je pars à Nougein pour faire la randonnée qui permet d’aller au roc du Busatier voir le panorama sur les gorges de la Dordogne. C’est la raison qui m’a fait choisir cette région cette année : j’ai vu sur les catalogues une image des gorges et je voulais aller à ce point de vue.

Nougein est un petit village au sud de Marcillac-la-Croisille qui possède une jolie petite chapelle. C’est ici que je mets mes chaussures de randonnée pour aller sur le chemin PR n°1 qui démarre sur une petite route goudronnée. Après avoir passé la Cheminée d’Équilibre, il faut continuer dans un sentier en forêt qui descend en pente assez raide.

La production électrique à Marcillac-la-Croisille

Depuis le lac de la Valette (ou de Marcillec-la-Croisille), une conduite forcée emmène l’eau vers l’usine hydroélectrique située à Nougein en contrebas (environ 200 mètres de dénivelé). L’énergie produite par la chute de l’eau est transformée en électricité. La Cheminée d’Équilibre sert à amortir les surpressions afin d’éviter l’éclatement de la conduite forcée.

Le sentier passe au-dessus de la conduite forcée qui a un diamètre d’environ deux mètres. En contrebas, on aperçoit le bâtiment de l’usine hydro-électrique au bord de la Dordogne.

La conduite forcée
La conduite forcée

Une petite cascade me surprend dans les sous-bois.

Petite cascade dans la forêt
Petite cascade dans la forêt

Un peu plus loin, le chemin passe en dessous d’un vieux séchoir à châtaignes en ruines. Les séchoirs servaient à conserver les châtaignes pendant plusieurs mois pour en disposer jusqu’à l’été suivant. Elles étaient étendues sur des claies au-dessus d’un feu lent. Les séchoirs étaient construits en pierres liées entre elles avec de l’argile. Une petite loge accolée au séchoir servaient de refuge aux ramasseurs.

Séchoir à châtaignes
Séchoir à châtaignes

Le jardin de Bardot

Après un petit détour pour voir une fontaine au bord d’un petit sentier, j’atteins l’entrée du jardin de Bardot. Rien à voir avec Brigitte, c’est un certain Joseph Mas surnommé « Bardot », maçon de profession, qui créé ce jardin aidé de sa femme Marie, au début du 20ème siècle. A 300 mètres d’altitude sur les flans des gorges de la Dordogne, le jardin est construit en terrasses retenues par des murets de pierres sèches. Grâce à sa très bonne exposition, le jardin est rapidement connu pour sa production de fruits et légumes : fraises, raisins, pêches…

Le jardin de Bardot
Le jardin de Bardot

Les restes de ce jardin sont la propriété du Conservatoire Régional des Espaces Naturels du Limousin qui le restaure et le protège. Mais le promeneur est invité à participer en arrosant les plantes qui le nécessitent lors de son passage : des arrosoirs sont à disposition près d’une source dans le jardin.

Les arrosoirs dans le jardin de Bardot
Les arrosoirs dans le jardin de Bardot

Du jardin, on aperçoit les gorges de la Dordogne en contrebas. A la sortie du jardin, le sentier est étroit, abrupt et pierreux et monte en lacets jusqu’à un plateau.

Les gorges de la Dordogne depuis le jardin de Bardot
Les gorges de la Dordogne depuis le jardin de Bardot

Le roc du Busatier

On suit alors un chemin en sous-bois où la bruyère pousse entre les rochers. Après avoir dépassé un séchoir rénové, on arrive à une intersection et un chemin forestier permet d’aller admirer le panorama sur les gorges de la Dordogne depuis le roc du Busatier.

Le roc du Busatier
Le roc du Busatier

De là, on peut profiter d’une superbe vue sur la rivière Dordogne qui donne une impression d’Amazonie avec ses coteaux boisés qui plongent dans la Dordogne. On peut y voir des rapaces, mais il faudra revenir pour cela car ils sont restés cachés aujourd’hui.

Les gorges de la Dordogne depuis le roc du Busatier
Les gorges de la Dordogne depuis le roc du Busatier