Nous sortons de notre vallée encaissée pour aller voir des quetzals dans le parc qui porte son nom : Parque Nacional Los Quetzales. Quand nous arrivons au poste des gardes forestiers avec nos billets, le garde nous dit que c’est gratuit, mais nous confirme que nous sommes au bon endroit. On a des billets pour l’entrée d’un parc gratuit ! Nous partons à pied dans la forêt tropicale du parc et suivons un sentier bien humide après les pluies d’hier. D’ailleurs, on est surpris de trouver une végétation si dense à 3000 m d’altitude. Sans doute que la végétation tropicale est plus résistante que nos pins et autres mélèzes en France. Dans cette jungle, nous apercevons des oiseaux, entendons des chants d’oiseaux, mais aucun quetzal à la cime des arbres. Nous le cherchons avec ses couleurs vives : rouge, vert, noir et jaune. La seule couleur que l’on voit à part le vert des arbres est du rouge, mais c’est une sorte de palmiers parasites et quelques fleurs.
Le quetzal est l’oiseau emblème du Costa Rica et l’un des plus beaux oiseaux tropicaux. Les cultures précolombiennes le vénéraient en tant qu’incarnation du dieu de la végétation. Les plumes de queue du mâle (60 cm de long) étaient plus précieuses que l’or.
Nous déjeuner dans un soda à proximité du parc : banane plantain farcie au fromage fondu, riz mélangé aux légumes et encanada au fromage. Un soda est une restaurant typique du Costa Rica, où les plats sont déjà préparés et où il suffit de choisir ce que l’on veut pour remplir son assiette. Les viandes et les accompagnements sont bons et les assiettes sont généreusement servies alors que le prix est dérisoire (environ 6$US par personne).
Sur un des murs extérieur, une crèche peinte nous rappelle que nous approchons de Noël.
Nous rentrons au Trogon Lodge pour faire une balade à proximité le long du torrent en bas de la vallée. Nous allons jusqu’à une cascade et rentrons à notre lodge. Le soleil baisse et le froid commence à revenir comme hier soir.