Aucune raison de se presser ce matin, nous n’avons pas de route à faire. D’ailleurs, nous avons rendu la voiture hier midi en arrivant à l’hôtel Presidente au centre de San José. Pour visiter la capitale du Costa Rica, le meilleur moyen est de le faire à pieds pour éviter les bouchons incessants des voitures, bus, camions de livraisons et motos slalomant entre les voitures.
Nous commençons par aller visiter le théâtre national, le plus beau bâtiment historique de San José. Inauguré en 1897 avec Faust de Gounoud, il ressemble à l’opéra Garnier de Paris avec sa forme en fer à cheval. Il possède un système avec une roue sous le plancher pour permettre de remonter le plancher et d’avoir la scène et le plancher au même niveau afin d’utiliser la salle pour d’autres événements, les sièges du théâtre ayant été enlevés auparavant.
Une allégorie du café et de la banane a été réalisée par le peintre italien Aleardo Villa en 1897. Elle contient plusieurs erreurs : les personnages sont de race blanche, portent des chaussures en cuir et le vendeur de bananes tient le régime dans le mauvais sens. Cette allégorie a été reproduite sur les billets de 5 colons pendant plusieurs dizaines d’années jusqu’en 1970.
Une grande pièce attenante à la salle de représentation a un sol en parquet de 10 espèces de bois différentes.
Nous allons ensuite visiter le Mercado Centrale (marché central), sorte de souk avec un mélange d’échoppes : étals d’alimentations, «sodas» où les gens se restaurent, magasins d’épices…
Nous partons ensuite vers le Parque Nacional puis le musée d’art du Costa Rica qui est installé dans l’ancien bâtiment du premier aéroport international de San José jusqu’en 1977.
Un taxi nous ramène à l’autre bout de la ville pour visiter le marché artisanal, un autre souk où l’on peut trouver toute sorte de souvenirs plus ou moins locaux, du porte-clé au hamac.
Il est l’heure de rentrer à l’hôtel nous mettre en tenue d’hiver pour notre retour à Paris.
Le chauffeur de l’hôtel nous emmène à 17h45 vers l’aéroport et nous traversons une dernière fois les bouchons de San José pour aller à Alejuela, à 20 km à l’est de San José à l’aéroport international Santa Maria. Les procédures d’enregistrement et de passage aux contrôles des bagages ne durent que 20 minutes, l’aéroport est vide… à l’inverse de notre départ et des 3 heures perdues en file d’attente pour passer jusqu’à la salle d’embarquement.
Nous décollons vers 23 h, heure locale, et arrivons à Paris à 16 h, en avance sur l’horaire prévu. Nous avons dormi une grande partie du vol et on nous a servi un petit déjeuner à 15 h, heure de Paris ! A notre arrivée, il nous a fallu 2 heures en taxi pour rejoindre la Gare Saint-Lazare où nous prenons un dîner ensemble avant de nous séparer pour retrouver chacun notre domicile.