Surnommée la « riviera limousine » en raison de son climat tempéré, Beaulieu-sur-Dordogne offre des trésors d’architecture que l’on découvre en se promenant dans un dédale de ruelles étroites. Le village s’est développé autour d’un rempart de forme circulaire dont il reste encore deux portes fortifiées (sur les trois construites à l’origine).
Des maisons à colombage et à pans de bois
La très ancienne rue Sainte-Catherine, repavée en 1995, est bordée de maisons à colombage et à pans de bois dont certaines sont à encorbeillement qui permettait de gagner de la place aux étages sans empiéter au sol. C’est dans cette rue que l’on trouve également une belle tour Renaissance et la Tour Sainte-Catherine. Elle se termine par la porte Sainte-Catherine qui fermait la cité médiévale.
La place du marché
Sur cette place, on peut admirer quelques maisons à colombages et l’église abbatiale Saint-Pierre dont le tympan est remarquable. Il évoque les trois mondes : le ciel, la terre et l’enfer. L’église enferme un trésor constitué entre autre d’une Vierge en argent. L’église abbatiale de Beaulieu-sur-Dordogne était l’église de l’abbaye bénédictine fondée au IXe siècle et reconstruite au cours du XIIe siècle.
La maison Renaissance
Sur la place de la Bridolle, derrière une statue de la Vierge, on peut voir la maison Renaissance avec sa façade ornée de statues et de médaillons du XVIe siècle utilisés en remploi lors de sa reconstruction en 1806 après un incendie.
Les quais de la Dordogne
La chapelle des pénitents fut construite au XIIe siècle au bord de la Dordogne pour accueillir les moines et les pèlerins. Elle possède un clocher-mur. Durant l’été, elle sert de salle d’expositions temporaire. Elle est construite sur un promontoire pour éviter les inondations pendant les crues de la Dordogne.
Balade commentée en gabare sur la Dordogne
Depuis l’ancien port de Beaulieu-sur-Dordogne, un important trafic commercial passait sur la Dordogne au XIXe siècle. Les gabares, embarcations à fond plat, transportait depuis Argentat jusqu’à Libourne du bois destinés à fabriquer des tonneaux ou comme support de la vigne. La gabare Adèle et Clarisse, de type « courau » (qui circulait entre Souillac et Bergerac) servait à remonter la Dordogne grâce à un chemin de halage. Son nom vient des deux dernières « passeuses de bac » qui faisaient traverser la Dordogne jusqu’en 1970 à la construction de la passerelle. L’actuelle gabare transporte les touristes pour leur permettre de découvrir l’histoire des gabares.
Curemonte, sur le 45 e parallèle du globe
A quelques kilomètres de Beaulieu-sur-Dordogne, le village de Curemonte est classé aux plus beaux villages de France. Ce village a la particularité d’avoir trois châteaux, trois églises, six ou sept maisons nobles et une halle. Ce village se trouve sur le 45 e parallèle de notre globe, c’est à dire exactement à mi-chemin entre l’équateur et le pôle Nord.