Depuis quelques jours, nous avons suivi la météo pour choisir le meilleur moment pour monter par beau temps au refuge du Mont Pourri, dans le Parc de la Vanoise. Ces derniers jours, le temps a été chaotique, avec des averses intermittentes.
Nous partons donc de bonne heure et dans la fraîcheur du matin depuis le village des Lanches. Le bonnet, l’écharpe et les gants ne sont pas superflus pour commencer avec à peine 10 degrés.
Montée au refuge
La montée est raide dès le départ, empruntant le même chemin que nous avions descendu lors de notre randonnée dans la combe du Barmail.
À la cave des Loyes, le soleil commence à taper fort. Nous sommes à plus de 2000 mètres d’altitude, sans arbres donc sans ombre. Nous faisons une courte pause pour admirer le paysage qui nous entoure.
Avant de dépasser le chalet des Loyes, on traverse un troupeau de vaches que l’on a d’abord entendu grâce à leurs clarines. Chacune porte une belle cloche de montagne autour du cou.
La montée devient ensuite raide jusqu’à la Sévolière, une grange où l’on commence à apercevoir quelques marmottes. C’est également là que nous croisons deux randonneurs montant rapidement vers le lac de la Plagne, tout au fond de la vallée de Rosuel. L’année dernière, nous avions fait une randonnée pour découvrir ce lac.
Halte au refuge du Mont Pourri
À une bifurcation, nous choisissons le chemin le plus court pour atteindre le refuge, situé au pied d’un pic rocheux. Cependant, pour y parvenir, nous devons traverser un torrent à fort débit.
Nous arrivons au refuge du Mont Pourri pour pique-niquer et nous installons à une table extérieure afin de profiter de la vue sur les sommets. À la fin du repas, nous dégustons une délicieuse tarte aux myrtilles préparée par les gardiens du refuge. De nombreuses marmottes se baladent autour du refuge, s’approchant très près de nous.
Descente par le même chemin
Nous reprenons le chemin du retour en passant par le vallon situé derrière le refuge. Ce sentier, qui suit le même torrent, présente un débit moins important et un passage facilité par de gros rochers. Nous faisons une pause au bord du torrent, ce qui me permet de faire sécher au soleil mes chaussures et chaussettes, mouillées lors de la traversée du torrent avant d’arriver au refuge.