Je laisse la voiture à côté de la petite chapelle de Chapeloune, joli nom pour ce hameau au sud de Saint-Merd-de-Lapleau. Comme d’habitude, j’ai repéré une balade à proximité de Marcillac-la-Croisille.
Il fait presque frais lorsque je commence à marcher sur la piste forestière près de Chapeloune, j’ai la chair de poule pendant quelques minutes. Pourtant, il fait déjà plus de 21 degrés, mais comparé au 32 degrés de l’après-midi, c’est peu. Cette nuit, le thermomètre est descendu à 12 degrés, ce qui fait une amplitude de 20 degrés dans la journée !
La piste forestière suit les courbes de niveau, ce qui rend cette balade aisée. Très vite, j’atteins la table d’orientation, le but de ma balade de ce jour. De là, je peux admirer une nouvelle fois les gorges de la Dordogne et j’aperçois derrière dans la brume, les Monts du Cantal.
Je suis juste au dessus du pont de Chambon qui enjambe la Dordogne, mais je ne le vois pas dans le creux. Il permet de relier les communes de Saint-Merd-de-Lapleau et d’Auriac.
Ce pont a été construit au début des années 1950 pour remplacer l’ancien pont en fer qui a été englouti par la retenue d’eau lors de la construction du barrage du Chastang en aval. Des villages entiers et des monuments religieux se sont également retrouvés noyés.
La construction des barrages sur la Dordogne a modifié les paysages. D’amont en aval : le barrage de Bort-les-Orgues, le barrage de Marèges, le barrage de l’Aigle, le barrage de Chastang et le barrage du Sablier sont les cinq barrages hydroélectriques sur la Dordogne dans le département de la Corrèze.
Après avoir dépassé la table d’orientation, lorsque la vue est dégagée, on voit un peu plus les Monts du Cantal à l’horizon.
