Arrivés depuis quelques heures en Nouvelle-Zélande, nous partons nous dégourdir les jambes après environ 30 heures de voyage depuis la France. Nous sommes installés à l’hôtel dans Hobson Street à quelques pas du front de mer. Nous arrivons au port par Hobson Wharf ou quelques voiliers sont à quai tandis que d’autres évoluent dans la baie et encore d’autres sont amarrés plus loin dans le port. Compter le nombre de voiliers dans le port d’Auckland est impossible…
À Auckland, la mer est omniprésente : un isthme d’un kilomètre sépare les eaux de la mer de Tasman de celles de l’océan Pacifique. Le golfe d’Hauraki, sur l’océan Pacifique est parsemé de nombreuses îles volcaniques, ou plutôt cône volcanique, dont la plus proche « Rangitoto » est inhabitée. Des centaines de baies et de criques sont baignés par des eaux d’un bleu étincelant ; c’est pourquoi les maoris appellent Auckland « Tamaki Makaurau ». Le vent qui souffle régulièrement, le climat tempéré et les milliers de bateaux amarrés dans ses marinas explique le surnom donné à Auckland : « la cité des voiles ». Du côté de la mer de Tasman, à l’Ouest, les plages plus sauvages sont fréquentées par des surfeurs ou ont servi de décors pour des films tel que « La leçon de Piano ».
Du quai de Princes Wharf, on peut voir une bonne partie du golfe d’Hauraki : l’île Rangitoto et le quartier de Devonport. Nous marchons jusqu’à Princes Wharf où quelques beaux yachts sont en contrebas du Ferry Building, bâtiment de l’ancienne gare maritime à la couleur caractéristique et voyante de brique rouge, aujourd’hui embarcadère pour traverser le golfe d’Hauraki. Au sommet du bâtiment, un bateau fait office de girouette pour rappeler que nous sommes bien dans la cité des voiles.
Nous continuons notre petit tour par Victoria Street, puis passons au pied de la fameuse Sky Tower. Après 25 heures d’avion, cette petite balade nous délasse et nous mets en appétit.