Premier réveil vers 3 h 30. J’ai très chaud, soif et envie de bouger. Je vois certains de mes voisins qui n’arrivent pas à dormir et qui regardent le documentaire sur le Piton de la Fournaise, actuellement projeté sur les écrans de l’avion. Je vais marcher dans l’avion, je bois quelques verres d’eau, puis me « recouche ». Et là, je m’endors comme une masse jusqu’à 6 h 30. Mes voisins regardent le lever du soleil par le hublot : beau spectacle de couleurs au-dessus des nuages.
Nous rangeons notre « lit » puis le petit déjeuner est servi : mini-pain au chocolat, pain, café, fromage blanc, salade de fruits et jus d’orange. Nous commençons notre descente vers l’île de la Réunion.
Il est 7 h 45 lorsque l’avion se pose entre la mer et les montagnes. L’émotion est grande : je suis de retour sur l’île intense, ça y est !
Il fait 33°C, et beau bien sûr.
Après avoir récupéré nos bagages et pris notre voiture à l’agence juste à côté de l’aéroport. nous partons vers La Saline les Bains dans notre Volkswagen Polo blanche.
Les routes ont bien changées : nous prenons la route du Sud de Saint-Denis puis la nouvelle route des Tamarins construite dans les Hauts de l’île.
Nous arrivons en à peine une heure à La Saline les Bains.
Nous faisons le tour du petit magasin d’alimentation « Vival » puis descendons à la plage par un petit passage.
Le lagon est protégé par la barrière de corail où se cassent de gros rouleaux, genre vagues pour le surf.
Nous nous installons vers 11 h dans le restaurant « Planch’Alizée » sur la plage et dégustons un jus de fruits pressés en attendant l’heure du déjeuner : un bar grillé avec de la salade et des achards de légumes (mélange de légumes crus râpés). Un régal mais on a du mal à finir l’assiette, sans doute aussi parce qu’il est tôt pour nous : 11 h 45 heure locale, soit 8 h 45 à Paris.
Nous partons ensuite nous installer dans notre bungalow. La propriétaire nous accueille entre 12 h et 14 h, c’est pourquoi nous prenons tout notre temps pour arriver à notre bungalow. Il correspond bien à ce que nous avons imaginé via le site Internet et les photos depuis un an. Nous sommes un peu sur la hauteur, à l’abri du bruit de la mer et de la route et à seulement 500 m de la plage. Le bungalow est en grande partie en bois, comme une case créole, dans les teintes vert pâle. Nous nous installons avant d’aller faire quelques courses au Vival, climatisé à fond, nous avons presque froid dans nos tenues d’hiver que nous portons depuis la veille.
Notre bungalow, le « Jenju »est composé d’un petit salon, d’un coin cuisine, d’une salle de douche, d’une chambre avec un grand lit et d’une chambre avec 2 lits superposés. Nous mangeons dehors sous la varangue. Nous avons également un jardin avec des sièges bains de soleil, un parasol et le jacuzzi qui nous attend à 32°C.
Les propriétaires prennent soin d’égayer chaque pièce : une fleur d’anthurium sur la table de la varangue, quelques pétales de fleurs sur nos lits, un pot de pierres et coquillages dans le salon, une rangée de coquillages sur la balustrade de la varangue…
Nous dinons en compagnie des margouillats qui vadrouillent au-dessus de nos têtes pour tenter d’attraper les moustiques et autres insectes nocturnes. Le margouillat est un peu l’un des emblèmes de la Réunion avec le Dodo.
Après le dîner, je vais essayer le jacuzzi sous la pleine lune : un peu frais au début, mais bien délassant après un long voyage et une journée bien longue. On a même un éclairage d’ambiance de toutes les couleurs dans l’eau. Je cherche dans les étoiles la Croix du Sud, je repère Orion qu’on peut également voir dans l’hémisphère nord. Puis, je sors du jacuzzi car j’ai froid de la baignade, de la fatigue du voyage, du décalage horaire…
Je ne tarde pas à me coucher et plonge immédiatement dans un profond sommeil malgré la chaleur étouffante…