La maison rose de Port Anna à Séné
La maison rose de Port Anna à Séné

Vannes sous la pluie, Séné sous le soleil

Je pars de bon cœur ce matin, un petit rayon de soleil me motive et me donne de l’allant. Peut-être aussi parce que je marche sur le macadam et que j’ai horreur de ça. Pour m’en débarrasser plus vite, je marche d’un bon pas : plus de 4 km/h pendant deux heures. Des cyclistes m’encouragent d’un « bravo, bravo ! ».

La maison rose de Port Anna

Après Arradon, j’aperçois la pointe de Port Anna et son emblématique maison rose, véritable symbole de l’entrée de la rivière de Vannes. La Maison rose de Séné, construite en 1879 par Mathurin Juteau, est emblématique du Golfe du Morbihan. Elle a été agrandie en 1943 et demeure une habitation privée. Sa couleur rose, incertaine dans son origine, en fait un amer servant de repère depuis la mer.

La maison rose de Port Anna à Séné
La maison rose de Port Anna à Séné
Port Anna à Séné
Port Anna à Séné

Entre parc du Vincin et presqu’île de Conleau

Puis le sentier traverse le parc du Vincin, dans une diversité de paysages : prairie, vasière, lande, bois et bocage.

Le GR34 traverse la forêt avant d'entrer dans Vannes
Le GR34 traverse la forêt avant d’entrer dans Vannes

Les paysages d’aujourd’hui sont très différents de ceux des deux derniers jours, typiquement liés au golfe du Morbihan avec ses îlots, ses bateaux de plaisance, ses petits ports et ses plages abritées. Ici, l’ambiance est plus variée, presque champêtre par endroit.

Puis le GR34 rejoint Conleau avec sa petite presqu’île avant de longer les quais de Vannes, où de nombreux bateaux sont amarrés. Sur l’autre rive, ce sont les ateliers de réparation navale et le club d’aviron qui animent le port.

Les rives du Vincin
Les rives du Vincin

Déluge sur Vannes

Soudain, une violente averse s’abat sur Vannes. J’essaie de courir vers un abri, mais trop tard : l’eau qui dévale sur les pavés me trempe les pieds. Un monsieur m’invite gentiment à partager son parapluie le long de l’office de tourisme. Nous patientons vingt minutes, le temps que la pluie se calme.

Entrée dans la ville de Vannes
Entrée dans la ville de Vannes

Quand je repars, mes pieds et ma veste sont trempés. Je croise des passants tout aussi détrempés : pantalons collés aux jambes, chaussures ruisselantes, cheveux dégoulinant !

Je fais un petit détour pour saluer « La maison de Vannes et sa femme » : deux bustes sculptés dans la pierre, représentant un bourgeois vannetais et son épouse. Puis je reprends le GR34 de l’autre côté de la rivière de Vannes.

Vannes et sa femme
Vannes et sa femme
Ruelle avec Vannes et sa femme
Ruelle avec Vannes et sa femme

De la Robbie à Séné

Le soleil est revenu, le ciel bleu s’ouvre à nouveau entre les nuages. Au niveau du club d’aviron, je trouve quelques tables de pique-nique qui commencent à sécher. J’y étends ma veste et profite d’une pause déjeuner au soleil.

Rassasiée, je repars en direction de Séné. En quelques centaines de mètres, le sentier quitte la ville pour rejoindre la campagne, avec un magnifique point de vue sur la presqu’île de Séné.

Le calvaire de Kerino à la sortie de Vannes
Le calvaire de Kerino à la sortie de Vannes

Je fais le tour de la pointe de Rosvelec avant d’atteindre le camping de Cantizac, à l’entrée de la commune. Je quitte alors le GR34 près de la mairie de Séné pour prendre un bus et rejoindre mon hébergement au Poulfanc, à la sortie de Vannes.

Distance parcourue : 23km