Au bout des dunes d'Étel, la Roche Sèche
Au bout des dunes d'Étel, la Roche Sèche

De la ria d’Étel aux dunes de Gâvres

Aujourd’hui, je change de camp de base : je quitte Kervignac avec Pépère — mon sac à dos et tout son contenu — pour rejoindre Auray, où je séjournerai quelques jours. À partir de là, je vais randonner avec un sac allégé, ce qui soulagera mon dos, mes épaules et mes jambes.

Je débute la marche à Étel, charmante ville à l’embouchure de la ria d’Étel.

Le port de plaisance d'Étel
Le port de plaisance d’Étel

La barre d’Étel

La météo annonçait une journée sèche, mais une fois encore, elle s’est trompée : je n’ai pas quitté Étel depuis plus de quelques minutes qu’une averse s’abat déjà. Heureusement, je trouve refuge sous un porche pour enfiler ma veste et mon sursac.

Au loin, à l’embouchure de la ria, j’aperçois la fameuse barre d’Étel : une longue ligne de vagues blanches qui rappelle une barrière de corail. Il s’agit en réalité d’un banc de sable en perpétuel mouvement, redouté pour ses forts courants.

La barre d'Étel
La barre d’Étel
La barre d'Étel
La barre d’Étel

Le massif dunaire de Gâvres

Le sentier s’enfonce ensuite dans l’immense massif dunaire de Gâvres, qui sépare l’océan de la ria. C’est une étendue de 35 kilomètres de dunes sans aucune urbanisation formant un paysage sauvage de sable et de landes. La progression y est lente et parfois pénible, car il faut marcher longuement dans le sable.

Les dunes d'Étel
Les dunes d’Étel
Les dunes d'Étel
Les dunes d’Étel

Rencontres sur le chemin

Sur le chemin, je croise Solenn, une randonneuse partie de Saint-Nazaire il y a onze jours. Elle suit la côte bretonne en bivouac ou en camping et s’étonne de n’avoir croisé aucun autre randonneur depuis son départ. Nous échangeons quelques astuces sur le contenu de nos sacs à dos et sur nos chaussures de marche, puis nous reprenons chacune notre chemin.

Au bout des dunes d'Étel, la Roche Sèche
Au bout des dunes d’Étel, la Roche Sèche

Un peu plus loin, je retrouve deux dames parties marcher ensemble pour quelques jours, leurs bagages étant transportés. Elles cherchent le GR34, dont le balisage est parfois absent dans cette zone.

Alors que mon pantalon avait enfin séché, une nouvelle averse vient me tremper à nouveau… Drôle de météo en ce moment ! Est-ce déjà l’arrivée de l’automne ?

Heureusement, le soleil revient à temps pour ma pause pique-nique, que je savoure sur un banc, dans un petit hameau tranquille.

De Sainte-Barbe à Plouharnel

L’après-midi, le sentier traverse Sainte-Barbe. Je fais un détour pour aller voir les alignements mégalithiques, puis passe devant la chapelle et les fontaines.

Les alignements de Sainte-Barbe
Les alignements de Sainte-Barbe
La chapelle Sainte-Barbe
La chapelle Sainte-Barbe
Le calvaire de Sainte-Barbe
Le calvaire de Sainte-Barbe
Le lavoir de Sainte-Barbe
Le lavoir de Sainte-Barbe
La fontaine de Sainte-Barbe
La fontaine de Sainte-Barbe
La fontaine de Sainte-Barbe
La fontaine de Sainte-Barbe

Le chemin est jonché de pommes tombées des pommiers environnants, premiers signes de l’automne !

C'est l'automne, les pommes tombent
C’est l’automne, les pommes tombent
Un randonneur a perdu une chaussure ?
Un randonneur a perdu une chaussure ?

Le GR34 rejoint enfin le bord de mer, d’où l’on distingue clairement la presqu’île de Quiberon.

En face, la presqu'ile de Quiberon
En face, la presqu’ile de Quiberon

J’arrive à Plouharnel en fin d’étape et je prends un bus pour rejoindre Auray, où je m’installe dans mon studio.

Distance parcourue : 17km