La pointe de Runglaz, le sentier est escarpé
La pointe de Runglaz, le sentier est escarpé

De Loquirec à Plougasnou, en passant par Saint-Jean-du-Doigt

C’est dans une brume épaisse que je pars ce matin, serait-ce le signe que le beau temps va venir ? Après avoir passé le camping de la Baie, j’atteins la ville de Loquirec où je fais quelques courses, car nous sommes dimanche et peu de magasin sont ouverts.

Nous passons cette peinture de street art représentant un bar : très réussie.

Bar à Loquirec
Bar à Loquirec

J’arrive à la pointe du Château, côte déchiquetée avec ses rochers aiguisés comme des crayons ou des orgues basaltiques qui émergent de la mer.

Pointe du Château à Loquirec
Pointe du Château à Loquirec

Le chemin est très joli et pas trop difficile au début. Après la plage des Sables Blancs, je fais la pause pique-nique sur une table à la plage du Moulin de la Rive, il fait assez beau mais le vent du Nord-Est me glace les mains. Des enfants font du surf dans les belles vagues.

Vue depuis les Sables Blancs
Vue depuis les Sables Blancs

Je repars sans trainer vers la pointe de Beg An Fry, le chemin est très escarpé, monte et descend, avec des marches de différentes hauteurs qui ralentissent la progression. Après cette pointe, c’est la pointe de Runglaz que je découvre. Le temps s’améliore d’heure en heure mais le vent reste très sensible. J’aperçois des îlots à différents endroits dans la mer.

Rochers à la pointe de Beg An Fry
Rochers à la pointe de Beg An Fry
La pointe de Runglaz, le sentier est escarpé
La pointe de Runglaz, le sentier est escarpé

Au niveau de Saint-Jean du Doigt, le sentier devient plus compliqué : je suis obligé de mettre les mains dans les rochers pour monter ou descendre. Un grand escalier m’achève et j’ai hâte d’arriver à l’hébergement. Heureusement que le soleil généreux est là pour m’accompagner et me permettre d’arriver jusqu’à la plage de Plougasnou. Le vent me saoule et il me tarde de retirer les chaussures de marche et poser le gros sac…

La partie du GR34 entre Loquirec et Plougasnou est particulièrement difficile car il y a beaucoup de dénivelé et la végétation est dense sur le chemin qui n’est fauché que deux fois par an. Mais c’est également une très belle étape. Après 21km et environ 600m de dénivelé, je peux enfin me reposer !