Nous partons en voiture en direction du pré de Madame Carle, où nous garons la voiture. Autrefois le Glacier Noir et le Glacier Blanc se rejoignaient dans le fond du vallon nommé le pré de Madame Carle. Aujourd’hui, nous faisons la randonnée la plus fréquentée du Parc des Écrins : le refuge du Glacier Blanc au pied de la barre des Écrins.
La montée commence sur un chemin large et aménagé qui enjambe le torrent puis monte en lacets jusqu’à une première barre rocheuse. Une main courante aide à la montée sur des gros blocs de rochers.
Nous arrivons au bout d’une heure trente au pied du Glacier Blanc, tel qu’il était en 1995 (voir les photos depuis de nombreuses années du Glacier Blanc sur le site du Parc National). Désormais, le glacier a reculé et un torrent a gros débit a remplacé le glacier.
Nous apercevons le refuge tout la haut sur son éperon rocheux. Il était autrefois au bord du glacier qui maintenant est loin derrière.
Après une pause au soleil pour admirer le paysage, nous repartons et attaquons une autre barre rocheuse et arrivons au refuge Tuckett (l’ancien refuge du Glacier Blanc)avec des petits lacs autour. Hélas, la vue est bouchée vers le mont Pelvoux, les nuages signe d’un orage montent. Pour atteindre le refuge, nous devons franchir une barre rocheuse munie de mains courantes. Des petits groupes d’alpinistes nous ont précédés pour faire l’école de glace le lendemain au départ du refuge.
Après notre pique-nique au soleil sur la terrasse du refuge, nous entamons la descente vers le pré de Madame Carle. Nous avons une averse de plus dans la descente qui ne dure pas. Ce soir, nous pouvons faire trempette dans le torrent avant de prendre un rafraîchissement au chalet hôtel.