Le feu de Grosse Terre
Le feu de Grosse Terre

La corniche vendéenne

À l’origine, je prévoyais d’assister au départ du Vendée Globe aux Sables-d’Olonne en me plaçant sur la petite pointe du Puits d’Enfer, à cinq kilomètres au sud des Sables, pour éviter la foule que je préfère éviter. Mais je suis hésitante : c’est à plus d’une heure de route, avec le risque de rencontrer du trafic et des difficultés de stationnement. Finalement, la météo tranchera pour moi : le brouillard qui enveloppe la côte ne devrait se dissiper qu’après le départ du Vendée Globe. Ce sera donc pour une prochaine fois… dans quatre ans !

Je décide alors de me diriger en voiture vers un lieu plus proche de mon gîte : Saint-Gilles-Croix-de-Vie. J’y prévois une balade le long de la corniche vendéenne, suivie d’un tour en ville. Le brouillard s’est levé, laissant place à un soleil généreux. De nombreux promeneurs sont de sortie : il fait beau, presque chaud, et c’est dimanche. Je laisse ma voiture au parking de la plage de Sion, à Saint-Hilaire-de-Riez, puis je pars vers le sud, longeant le chemin de la corniche vendéenne, qui suit le tracé du GR8.

La plage de Sion sur l'Océan
La plage de Sion sur l’Océan

Les cinq pineaux

Je m’arrête devant cinq imposants blocs de roche, figures emblématiques du paysage de Sion. Autrefois partie d’un cap, ils ont été façonnés par l’érosion pour prendre leur forme actuelle. Pour certains, ils seraient les vestiges d’un ancien pont reliant l’île d’Yeu, tandis que d’autres y voient cinq moines pétrifiés, condamnés à garder l’énigmatique « Trou du Diable » situé non loin de là.

Les cinq pineaux
Les cinq pineaux
Les cinq pineaux et Saint Jean de Monts au fond
Les cinq pineaux et Saint Jean de Monts au fond

Le Trou du Diable

Un peu plus loin, j’atteins le célèbre Trou du Diable : une anse de schiste dans laquelle, lors des marées hautes ou quand la mer est agitée, les vagues s’engouffrent avec force dans la cavité, créant des gerbes d’eau spectaculaires et un bruit sourd, qui rappelle des grognements ou un grondement menaçant. C’est d’ailleurs ce phénomène qui lui a valu le surnom de « Trou du Diable ». D’ailleurs, plusieurs légendes entourent ce lieu mystérieux, dont une est liée à la légende du Pont d’Yeu. Aujourd’hui, cependant, la mer est plus calme, et le spectacle attendra.

Le trou du diable
Le trou du diable

La pointe de Grosse Terre

Un peu plus loin, à la pointe de Grosse Terre, le sentier longe le feu de Grosse Terre avant de s’enfoncer dans la baie de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. C’est ici que je décide de faire demi-tour pour regagner ma voiture.

Le feu de Grosse Terre
Le feu de Grosse Terre
La corniche vendéenne
La corniche vendéenne

Le centre ville de Saint-Gilles Croix de Vie

Je laisse ma voiture près du port de Saint Gilles Croix de Vie et je pars à pied dans le centre ville. Saint Gilles Croix de Vie, née en 1967 de l’unification de deux communes situées de chaque côté de l’embouchure de la Vie, est classée station balnéaire depuis 1982. Je passe au pied de l’église de Sainte-Croix puis j’emprunte la rue piétonne qui rejoint le pont de la Concorde. L’église moderne, de style « romano-byzantin », a été construite en 1894.

L'église Sainte Croix
L’église Sainte Croix

Le pont de la Concorde, initialement construit en 1835 pour relier deux communes, a été remplacé par une structure métallique en 1882, puis par le pont actuel en 1952. Après la fusion des communes de Croix de Vie et de Saint-Gilles en 1967, il a pris le nom de « Pont de la Concorde ». Une statue de marin y est installée, indiquant l’échelle de marée.

Statue d’un marin montrant l’échelle de marée.
Statue d’un marin montrant l’échelle de marée.

Je fais demi-tour pour longer la rive droite, empruntant les quais qui mènent aux ports de plaisance et de pêche. Le soleil commence à se coucher sur le port, baignant l’ensemble d’une lumière dorée.

Le port de plaisance
Le port de plaisance
Le port de pêche
Le port de pêche
Coucher de soleil dans le port
Coucher de soleil dans le port