Après une nuit particulièrement chaude, nous prenons notre temps pour le petit-déjeuner.
Aujourd’hui, cap sur la vallée de la Clarée, juste après Briançon. Nous laissons la voiture à l’entrée du hameau du Roubion, près de l’Auberge l’Échaillon, où j’avais séjourné en 1994 pour une semaine de ski nordique. Depuis, elle a changé de propriétaire et est devenue un hôtel.

La randonnée débute le long du torrent de la Clarée, à travers le camping. En cette mi-juin, de nombreuses fleurs viennent à peine d’éclore. La chaleur se fait sentir, et malgré l’ombre de la forêt, le soleil tape déjà bien.




Faute de trouver un endroit plus accueillant, nous pique-niquons au bord de la piste forestière, puis repartons pour achever notre boucle jusqu’au Roubion. Avant la descente, nous profitons d’un beau point de vue dominant la vallée.

Il est à peine 15 h lorsque nous terminons notre randonnée. Le ciel se couvre et l’atmosphère devient lourde. Avant de quitter la vallée, nous faisons un détour par Névache, petit hameau niché au bout de la vallée. Depuis mon dernier séjour, le paysage a bien changé : de nombreuses nouvelles constructions et de vastes parkings ont vu le jour.
En reprenant la voiture, vers Briançon, un violent orage de grêle éclate. Les grêlons, gros comme des petits pois, recouvrent rapidement la route de billes de glace, nous obligeant à nous arrêter jusqu’à l’accalmie.
À notre arrivée au Monêtier-les-Bains, un nouvel orage éclate : le tonnerre résonne dans toute la vallée et la pluie redouble d’intensité. Dès que le calme revient, je retrouve Jean-Paul pour une partie de ping-pong.