Après quinze jours de marche et environ 250 km parcourus, il est temps de faire une pause. Ce matin, pas de réveil : je me lève tranquillement vers 8h30. Après le petit-déjeuner, je pars découvrir Concarneau autrement… confortablement installé dans le petit train touristique.

Découverte de la ville en petit train
Le ciel est gris et quelques gouttes tombent lorsque démarre la visite commentée. Le petit train sillonne les rues du vieux quartier, longe la corniche, passe devant d’anciennes conserveries de poissons et un complexe hôtelier moderne.



Au fil de la balade, j’apprends que Port-la-Forêt, que j’ai quitté à pied hier, a été surnommé « la Vallée des Fous » par Olivier de Kersauson. Ce port est devenu un haut lieu de la voile de compétition, véritable centre d’entraînement pour des marins de renom comme Michel Desjoyeaux, Roland Jourdain ou Jean Le Cam.
Un musée à la hauteur du port
Je poursuis la matinée par une visite du musée de la pêche, situé à l’entrée de la Ville Close. Le lieu rassemble une belle collection de maquettes, objets anciens et véritables navires. Amarré juste là, l’Hémérica, un ancien chalutier à pêche latérale, se visite comme un décor grandeur nature. Une immersion passionnante dans le quotidien des marins. Pendant ma visite à l’abri, de belles averses s’abattent sur Concarneau.


Ville Close et ciel qui s’ouvre
Je rentre déjeuner dans mon studio, en plein cœur de Concarneau. Dans l’après-midi, je repars explorer la Ville Close, cette cité fortifiée pleine de charme. Le ciel s’éclaircit peu à peu, quelques touches de bleu apparaissent enfin.
Les premières fortifications de la Ville Close de Concarneau, en bois au 7e siècle, protégeaient un monastère lié à l’abbaye de Landévennec. Elles furent progressivement construites en pierre, puis entièrement remaniées au 15e siècle pour résister à l’artillerie. Au 17e siècle, Vauban y ajouta des plateformes de tir, donnant à l’ensemble son aspect actuel.



La ville-close de Concarneau, l’un des sites les plus visités de Bretagne, est un îlot fortifié reconnaissable à son beffroi et son cadran solaire. Deux ponts y mènent, ouvrant sur la rue Vauban, animée de maisons et boutiques. Ses ruelles pavées conduisent au port, avec une halte charmante à la fontaine de la place Saint-Guénolé.




Préparer la suite du voyage
Il est temps de préparer la suite : une semaine de marche encore avant d’atteindre Lorient. Je recharge Pépère, mon fidèle sac à dos, avec trois jours de ravitaillement que j’avais laissés dans ma voiture.
Puis je prends la route pour déplacer ma voiture à Quimper, à une trentaine de minutes de route. Une fois garée, je retourne à Concarneau en bus BreizhGo. Tout est prêt pour reprendre le sentier demain.